Silence, moteur ! Canon à Neige ! Ça tourne ! by Charlie Dark

Silence, moteur ! Canon à Neige ! Ça tourne ! by Charlie Dark

Auteur:Charlie Dark [Dark, Charlie]
La langue: eng
Format: epub
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


Au matin suivant, je m’aperçois que j’ai fait la grasse matinée et cela ne m’était pas arrivé depuis des mois. Mon chat est assis sur mon torse et me regarde avec un air circonspect.

— Toi t’as la dalle, c’est ça ? questionné-je en n’attendant évidemment aucune réponse de sa part.

Je le soulève et il ne bronche pas. Je m’assieds dans mon lit, puis j’embrasse sa petite tête poilue et lui gratouille le dos pour l’entendre ronronner.

Le château n’est pas silencieux, pourtant nous sommes dimanche. Je me lève et je découvre que dans le parc, de l’autre côté du pont-levis, les Américains qui résident sur place, se sont lancés dans une partie de…

— Base-ball ? soufflé-je en regardant Devon tenir une batte tandis qu’un costumier dans une tenue ample lance une balle blanche.

Je regarde le coup partir et la balle décolle après la frappe de Devon. Les autres poussent des cris enthousiastes et plusieurs se mettent à courir après elle.

— Tant qu’ils ne pètent pas un carreau, murmuré-je en regardant leur petit jeu avant de consulter l’heure sur ma montre. Bordel ! Midi !

Je repose mon chat sur le rebord de la fenêtre et je vais m’habiller à la hâte. Je mange rapidement, et je nourris ma bête poilue et contrariée d’avoir dû attendre si longtemps sa pâtée, puis je me coiffe. Prenant soin d’avoir l’air présentable avant de descendre les saluer, enfin, non, saluer Devon surtout. Parce que les autres, je m’en tape.

En gagnant le rez-de-chaussée, j’entends davantage leurs cris enthousiastes et leurs rires. Lorsque j’arrive, sous le soleil brûlant, je mets ma main en visière, le temps que mes yeux s’habituent à cette luminosité.

— Hé ! s’exclament plusieurs d’entre eux à mon approche, en signe de bienvenue.

Devon qui termine un home run me sourit et ramasse la batte qu’il a laissée sur place avant de courir.

— Bonjour, dit-il alors qu’il porte une casquette blanche qui couvre son visage.

— Bonjour, réponds-je en saluant les autres.

— Bien dormi ? me demande-t-il alors qu’il marche vers moi, tendant sa batte à l’un des autres de son équipe.

— Pas trop mal, je viens seulement d’ouvrir les yeux…

Il sourit, je devine un peu de malice dans ses yeux.

— Tu veux jouer avec nous ? questionne-t-il après un petit moment juste à nous regarder.

— Je ne suis pas rapide à la course, mais je pense que je pourrais bien batter.

Après quelques explications de base, je suis ravi de m’essayer au base-ball et de découvrir que je prends beaucoup de plaisir à lancer la balle, mais aussi, et surtout à la frapper, mais nettement moins à courir après.

Durant une bonne heure, nous jouons, puis tout le monde se met d’accord pour arrêter, car le soleil tape plus fort que nos coups de batte et il est temps de se mettre à l’ombre. Chacun pour le repas de midi va au catering qui est exceptionnellement ouvert 7 jours sur 7, étant donné qu’une partie de l’équipe réside au château. Devon m’invite à me joindre à eux et comme ils sont en nombre réduit et que j’ai envie de passer du temps avec lui, j’accepte.



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